| Date 21 avril 2010 | Via Lusitania | Etape : 15 - Barcelos - Ponte de Lima |
Distance : 33 kms,
Dénivelé : 560 mètres,
Temps : 6 h.20.
Deux réveils au cours de la nuit à cause de la pluie qui tombe ; j'ai pu dormir la fenêtre ouverte.
A 5 heures, réveil en fanfare. Tous les coqs de Barcelos se sont donnés rendez-vous pour réveiller tout le monde. Le spectacle a duré plus d'une heure. A croire que la ville de Barcelos élève des coqs pour entretenir la légende.
A 7 heures, au moment de partir, la pluie commence à tomber de nouveau. Les nuages sont bien bas. Je prends la configuration pluie avec le parapluie en bandoulière. La pluie n'est pas forte, mais suffisante pour nécessiter l'usage du parapluie.
Plus loin, elle cesse pour recommencer quelques temps après. Il en sera ainsi tout au cours du parcours.
Hormis un ciel bas, sauf avant d'arriver à Ponte de Lima où le soleil m'a rattrapé, ce fut une des plus belles étapes du parcours jusqu'à présent.
L'itinéraire n'utilise la route nationale que pendant 1 km environ, au départ. Ensuite, ce sont des routes pavées peu fréquentées ou des chemins de campagne. Mais il faut faire attention, car dans les descentes les pavés mouillés sont très glissants.
L'itinéraire nous a fait parcourir une campagne traditionnelle où l'odeur fumier a taquiné nos narines. Mais, plus souvent, ce sont les glycines qui embaumaient l'air. J'ai pu aussi entendre les oiseaux piailler dans les halliers et les grenouilles brailler dans leur mare.

Deux montées faciles ont agrémenté le parcours. Et le chemin continuait, très souvent, en balcon ; tout en longeant souvent la route nationale qu'on entendait.
A noter que les détours mercantiles ont été très rares. C'est uniquement après 12 heures passées que j'ai pu boire un café, et surtout acheter de l'eau.
Au cours de cette journée, j'ai pu entendre 2 clochers sonner 9 h.30, à l'aide de haut-parleurs. Plus tard, j'ai entendu 10 heures, sonnées au clocher d'un village avec des cloches. Il n'y a rien de comparable entre les 2 sonneries.
C'est le soleil qui m'a accueilli à Ponte de Lima. Vu l'heure, j'ai cherché un restaurant qui ne m'a coûté que 6 euro, tout compris, pour le menu du jour.
L'auberge se situant de l'autre côté du rio Lima et n'ouvrant qu'à 5 heures, j'ai voulu louer une chambre. La pension, indiquée par l'office du tourisme, me demandait 30 euros ! Je n'ai pas cherché à voir la chambre, je me suis enfui. J'attendrai que « l'albergue de peregrinos » ouvre en me connectant à internet depuis un café. Internet est quasiment accessible de partout gratuitement dans la ville.
Le fait de coucher à l'albergue va me permettre de connaître les autres randonneurs du jour. D'ailleurs, j'ai doublé un couple dans une descente, une dizaine de kilomètres avant Ponte de Lima.
A l'ouverture de l'albergue, on se retrouve à plus de 15 personnes. Le gîte, pouvant en recevoir 60, est très propre ; et le tarif est de 3 euros.
Je rencontre ainsi le groupe de 3 Espagnols que j'avais aperçu à l'hôtel de Barcelos. Je retrouve aussi André, déjà côtoyé dans une précédente albergue.
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