| Date 13 avril 2010 | Via Lusitania | Etape : 11 - Avelãs de Caminho - Albargaria a Velha |
Distance : 27 kms,
Dénivelé : 120 mètres,
Temps : 5 h.30.
Il fait très frais en sortant de l'hôtel. Mais le ciel est marqué par quelques nuages d'altitude, et le vent n'est pas chaud.
Après avoir pu boire un café, je commence la pérégrination de la journée par rejoindre le chemin de Santiago que j'ai repéré hier soir.
Un panneau indique que je vais suivre la route du vin. Mais il s'avérera que je ne verrai pas beaucoup de vignes. Etrange ?
Le parcours ne présente pas de difficulté particulière, sinon qu'il joue à cache-cache avec la N1. Je vais la traverser plusieurs fois, et son bruit sera omniprésent.
J'ai l'occasion de parcourir et connaître les 2 grandes zones industrielles d'Agueda. Elles semblent fonctionner normalement mis à part 3 ou 4 entreprises qui semblent fermées.
La traversée d'Agueda s'effectuera sans difficulté. Il suffisait d'aller tout droit !
Trois fortes montées ont égayé le parcours qui, sinon, aurait paru monotone. C'est toujours de la route, plus ou moins passante, sauf 3 kms de piste avant d'arriver à l'étape. Je pense que, jusqu'à Santiago, les trajets sur piste de terre seront l'exception.
Le parcours est toujours émaillé de faits divers ou insolites. On s'en souvient lors de la rédaction du compte-rendu de la journée, ou bien les faits demeurent enfouis dans la mémoire pour, peut-être, resurgir un jour plus ou moins lointain.
Ainsi, dans un village un petit chien aboyait à perdre haleine quand son compagnon, un berger allemand, lui a fait comprendre de se taire en le mordant à l'échine.
Ailleurs, un chien aphone qui essayait de remplir son office ; il faut avouer qu'il semblait très vieux.
Plus loin, après Lamas do Vougos, sur le bord de la N1 j'ai croisé une péripatéticienne qui œuvrait sur le bord de la route.
Sur le trajet, rien n'incite à sortir l'appareil photo pour immortaliser la vue qui se présente. Je commence à penser que je ne conserverai pas un souvenir impérissable de cette partie, entre Lisbonne et Porto. Je serai même tenté de regretter la platitude le long du Tage jusqu'à Santarém. La campagne et le calme étaient présents constamment !
Je loge à l'hôtel car il n'y a pas d'autre hébergement. La salle du restaurant est dans une sorte de cave de vigneron. On mange au milieu de quelques tonneaux ! Le vin et la cuisine sont bons.
Encore deux jours de marche avant Porto et un break de 3 jours. La monotonie du parcours m'ennuie.
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