Via Lusitania

Etape : 13 - Porto - Vilarinho

Distance : 20 kms,
Dénivelé : 30 mètres,
Temps : 4 h.30.

Une forte envie de marcher ou une bonne nuit de repos ? Toujours est-il que je me suis réveillé à 5 heures. J'ai somnolé pendant 45 minutes et, ni tenant plus, j'ai sauté du lit pour commencer à me préparer.
J'ai pris le premier bus 504, celui de 6 h.35, en compagnie des lève-tôt.
A la station de métro Casa da Música, j'ai failli me tromper de direction en allant sur le quai opposé. Le métro n'a de métro que le nom, car c'est un tramway qui a quelques stations souterraines.
Comme prévu, je suis descendu à la station Custió. Première inquiétude. Où se trouve la sortie ? Puis le chemin ?
Pour la sortie, il faut traverser les voies du métro ; étonnant !
En sortant de la station et en allant au feu rouge, c'est là que j'ai vu, à ma gauche sur un gros coffret métallique, la première flèche jaune de la journée.
Un peu plus loin à droite, j'ai pu boire un café dans une panderia-bar.
Le parcours, jusqu'à la fin de l'étape, est très bien balisé. Et fraîchement, car la peinture semble toute récente. Pour le balisage, il faut dire que les baliseurs disposent de nombreux supports puisque le parcours s'effectue quasiment au milieu d'agglomérations.
En sortant de Porto avec les transports en commun, on évite 7 kms de trottoirs en ville. Mais le reste du parcours n'est qu'une succession de routes asphaltées, ou pavées, bordées d'immeubles, de maisons ou d'entreprises ; sans trottoir sur une très grande partie du trajet. En plus, en beaucoup d'endroits, les voies sont étroites et très passantes. Pour faire cet itinéraire, il faut avoir fait un pacte avec son ange gardien ! En de multiples lieux, les voitures ou les camions nous frôlent de près à grande vitesse.
Il n'y a aucune intimité possible pendant tout le parcours. On utilise donc les services des bars.
Après Miai, l'itinéraire est parallèle, à environ 1 km, à l'axe d'atterrissage des avions qui arrivent à l'aéroport de Porto.
Je pense qu'il y a encore 2 ou 3 étapes de ce genre avant de trouver des chemins plus calmes. Je n'arrivais même pas à entendre mon baladeur que j'avais mis pour m'éviter le bruit de la circulation ! Et sur les pavés, les voitures sont encore plus bruyantes.
Arrivé à l'étape, je pensais prendre une chambre dans une résidence, mais la première personne à qui je m'adressais pour connaitre le chemin de l'hôtel, m'indiqua le pharmacien qui est responsable de « Abrigos Peregrinos ». Le gîte est dans les vestiaires du stade d'une école primaire. Il y a 4 lits.
Malgré les vicissitudes du parcours, le soleil est venu me tenir compagnie tout au long de cette journée. Un temps très agréable pour marcher.
J'ai passé l'après-midi à discuter avec André, de Rouen, un pèlerin qui fait le chemin tout en notant les modifications pour le nouveau guide à paraître prochainement.
En fin de journée, Bianca, une pèlerine italienne de Florence, est venue grossir notre groupe.
Ce soir il y a un match de football féminin sur le petit stade. Je n'ai plus entendu les coups de sifflet de l'arbitre ni les bravos du public à partir du moment où je me suis couché.

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