9 - Condeixa a Nova - Coimbra
Date 11 avril 2010

Via Lusitania

Etape : 9 - Condeixa a Nova - Coimbra

Distance : 18 kms,
Dénivelé : 120 mètres,
Temps : 3 h.30.

Comme promis, l'hôtelier, dès que je suis sorti de ma chambre, est venu à ma rencontre puis est allé chercher sa voiture. Il m'a déposé à l'endroit où il m'avait pris hier. Ainsi je n'ai pas 2 kms à ajouter à la distance du jour.
Le ciel est toujours bleu, sans nuage. Le vent qui souffle de la même direction que les autres jours, paraitrait presque tiède.
Le début du trajet s'effectue dans une zone de petit maraîchage. L'eau coule partout, et l'on ne comprend pas pourquoi il y a des parcelles qui semblent en jachère.
Au long du parcours, j'ai vu quelques orangers, mais le climat n'est pas propice à leur exploitation, d'après ce que m'a dit un Portugais.
L'itinéraire comprend quelques raidillons, et il s'effectue pour l'essentiel sur route asphaltée. C'est une chance que ce soit dimanche, car la circulation des voitures est peu dense.
Il n'y aura que 2 portions, d'environ 2 kms chacune, qui seront effectuées sur piste au travers de forêts de pins et d'eucalyptus.
J'ai marché prudemment, car le parcours est zig-zagant, au travers de villages ou de hameaux. D'ailleurs, avant Coimbra, j'ai perdu le fléchage à cause de travaux dus à la construction d'une voie rapide. J'ai dû effectuer une petite variante, mais qui m'a fait découvrir la ville depuis un joli point de vue.
Au premier village rencontré, Casconha, j'ai été étonné de voir un bar ouvert aussi tôt un dimanche. Je me suis arrêté pour boire un café.
Dans le village suivant de Sernache, j'ai été étonné d'entendre des pétarades dans le ciel à 8 heures du matin. C'était comme si l'on entendait un feu d'artifice, mais sans rien voir. Je ne distinguais dans le ciel que la petite lumière de l'explosion, puis le panache de fumée. Ces pétarades ont duré un quart d'heure, avec le même rythme de bruit que pour un vrai feu d'artifice. Etrange coutume de marquer la fête du village.
Arrivé à Coimbra, troisième ville du Portugal, je pensais y résider 2 nuits à l'auberge de jeunesse pour pouvoir la visiter. Lorsque je suis arrivé à l'auberge de jeunesse, tout en haut de la ville, j'ai appris par le responsable que l'accueil n'avait lieu qu'à partir de 18 heures.
J'ai décidé de loger dans une pension et de repartir dès le lendemain. Il faut dire que la traversée de la ville pour rejoindre l'auberge de jeunesse m'avait permis de découvrir un très grande nombre des choses qu'il fallait avoir vues.
La pension est en centre ville, et très pittoresque. Elle est loin des modèles et des standards habituels, mais c'est aussi cela le plaisir du voyage. Elle me fait penser à quelques pensions françaises qui recevaient des voyageurs de commerce jusque fin des années 80.
Rien n'est identique d'un jour à l'autre ! Vers 11 heures, j'ai eu un petit creux et maintenant, à 13 heures, j'ai la même sensation. Est-ce le repas au poisson d'hier midi qui n'est pas suffisamment nourrissant pour l'activité que je mène ?
Comme la sortie de ville de Coimbra est un peu dangereuse, marche sur route très circulante, j'escomptais prendre le train pour le prochain village, mais le chemin de fer est en grève ce lundi. A la station d'autobus, il me propose comme premier arrêt presque la fin du parcours du jour.
Je trouve enfin la solution avec les bus de la ville qui desservent un village à 9 kms sur mon itinéraire.
Après déjeuner, je parcours quelques rues de la ville. Coimbra est une ville sympathique et vivante. La présence d'étudiants en est peut-être la raison. J'éprouve une sensation de bien-être en buvant une bière « Praça 8 de Maio ». Effectivement, le thermomètre du pharmacien indique 27°C à 16 h.30.
Pour demain, je décide de prendre le bus jusqu'au hameau de Sargento-Mor et d'aller jusqu'au village de Avelãs de Caminho ; soit un parcours de 24 kms, au lieu des 29 kms prévus initialement.
Cette première semaine au grand air m'a été bénéfique. J'ai le teint du visage très hâlé. Je commence à bronzer randonneur, mais sans coup de soleil comme en Espagne.
Surprise du couchage. Ce sont des draps que je ne connais pas. C'est d'un côté un jersey très souple et, de l'autre, une sorte de flanelle ; le tout étant très confortable et doux.

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