Via Lusitania

Etape : 20 - Redondela - Ponteverdra

Distance : 21 kms,
Dénivelé : 350 mètres,
Temps : 5 h.30.

Départ en même temps que tout le monde, c'est-à-dire vers 7 heures. Il fait à peine jour, mais les gens doivent appréhender la longueur de l'étape et les deux dénivelés.
Il fait très beau, sans le brouillard matinal. C'est en compagnie d'André que j'accomplirai cette étape.
La sortie de Redondela s'effectue sans difficulté, et ensuite le chemin monte progressivement dans la forêt. Il faut néanmoins faire attention car la route est étroite et les voitures roulent rapidement en nous frôlant de près. Les gens sont pressés de rejoindre leur travail.
Ensuite, c'est un chemin pour descendre sur Arcade avec une belle vue sur le río de Vigo.
La traversée de la N 550 est assez dangereuse, puis ensuite on marche sur celle-ci sur 500 mètres environ. La circulation des voitures et des camions est importante et très bruyante.
Un peu plus loin, on se trompe de parcours et on effectuera plus d'un kilomètre inutilement. En fait, la traversée d'Arcade s'accomplit en empruntant de petites routes, et non pas en suivant la N 550. Le parcours autour d'Arcade est très joli. L'itinéraire nous fait passer au fond de petites baies et traverser des hameaux perchés.

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Ensuite, c'est une très agréable montée dans la forêt avant de redescendre vers le río Tomeza. Comme d'habitude, les trois derniers kilomètres s'effectuent le long d'une route, mais peu passante. Et c'est l'arrivée à l'albergue de Pontevedra, qui est située près de la gare et qui ouvre à 13 heures. L'auberge est équipée d'un lave-linge et d'un séchoir électrique. Le poste informatique, qui fonctionne, permet la consultation gratuite de sa messagerie.
En attendant l'ouverture de l'albergue, j'ai l'occasion de voir le jeune Canadien déjà rencontré à Rubiàs. Il me dit avoir dormi près de la gare et avoir, la veille au soir, cuisiné des escargots pour son repas.
Après l'installation dans un gîte neuf, très confortable, le couple italien m'invite à sa table pour le repas de midi. Je retrouve le « menu del dia » traditionnel avec la bouteille de vin que je fais remplacer car le vin était piqué.
Je passe l'après-midi à marcher dans Pontevedra, qui est une ville agréable. Vers 16 heures, j'étais quasiment seul dans les rues. A 18 heures, la ville grouillait de monde. Il faut s'habituer au rythme espagnol.
Ce soir, le gîte est occupé par 40 personnes environ. Cela me change des treks où je ne voyais personne ou du parcours entre Lisbonne et Porto.