| Date 29 avril 2010 | Via Lusitania | Etape : 23 - Padrón - Santiago |
Distance : 23 kms,
Dénivelé : 400 mètres,
Temps : 4 h.30.
Dès 6 heures, la chambrée s'anime. Et chacun de se préparer fébrilement en vue du départ. Pour les autres, c'est le dernier jour de marche, et le but de leur pérégrination. Pour moi, c'est la sixième étape avant la fin de mon trek.
L'albergue était spacieux et agréable d'autant qu'il n'était occupé qu'à moitié.
Il a un peu plu au cours de la nuit, mais, au matin, le temps est excellent pour marcher. Le soleil sera présent tout au cours de la journée.
Quand je pars, le jour pointe faiblement à l'horizon, et ce sont les lumières de la ville qui éclairent mon chemin. J'indique au couple allemand la rue qu'il faut prendre car la flèche est peu visible.
D'après le profil de l'étape que j'ai pu voir sur un guide espagnol, c'est celle qui présente le plus de dénivelé.
Jusqu'à 5 kms de Santiago, le parcours est agréable, car il évite la N 550, que l'on entend souvent en fond sonore.
Au début, on chemine dans un dédale de petites ruelles. Une chance que le balisage vienne d'être refait, sinon c'était la perdition.

Ensuite, le chemin commence à monter faiblement par des chemins très paisibles. De temps à autre, il y a un peu de routes goudronnées, mais qui sont peu fréquentées.
A un moment, je distingue au loin le couple italien. Je m'en rapproche, mais, tout à coup, il quitte le chemin pour se diriger vers un bar, hors de l'itinéraire, qui se signale comme étant ouvert.
Arrivé au point culminant du parcours, on entre dans une zone en pleine urbanisation appelée par le promoteur « Les Hauts de Santiago ». Puis on passe au-dessus d'une autoroute, seul endroit d'où l'on aperçoit à l'horizon le sommet des tours de la cathédrale de Santiago. Après une forte descente, c'est un parcours très bruyant, en ville, avant d'arriver dans l'ancienne ville de Santiago. Ces cinq derniers kilomètres ne sont absolument pas aussi enthousiasmants que l'arrivée par le chemin de la Via Plata.
Je trouve tout de suite une chambre dans l'hôtel cité dans le guide et je négocie le lavage de mon linge pour le soir.
Installation effectuée et douche prise, je vais à la poste pour m'expédier à Dijon toute la documentation dont je n'ai plus besoin.
Ensuite, je me rends au bar Casino au décor très ancien ; bar que j'avais déjà fréquenté lors de ma première venue à Santiago. Durant la dégustation d'une excellente bière, un client s'est emparé du piano et nous joue, entre autre, du Chopin dont la « Lettre à élise ». Un grand moment !
En me rendant sur le parvis de la cathédrale, je rencontre le couple italien. Nous nous donnons rendez-vous pour déjeuner ensemble. Plus tard, en allant repérer le départ de mon itinéraire pour demain matin, je croise le couple brésilien qui a marché avec nous pendant 4 étapes.
A l'heure dite, je me retrouve à la « Casa Manuelo » pour déjeuner avec mes 2 compagnons de chemin ; Renzo m'offre l'hospitalité si mes pas me conduisent du côté de Florence.
Dans l'après-midi, je rencontre le groupe d'Espagnols. Dernières photos et embrassades. On se quitte à regret pour suivre son chemin.
Des changements pour visiter la cathédrale. On y entre par une porte et on en sort par une autre. Pour atteindre la statue du Saint derrière l'autel, c'est un autre circuit qu'il faut emprunter. Enfin, des écrans plats de télé sont disposés un peu partout dans les nefs.
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