| Date 1 mai 2010 | Via Lusitania | Etape : 25 - Negreira - Olveiroa |
Distance : 33 kms,
Dénivelé : 300 mètres,
Temps : 6 heures.
J'ai peu et mal dormi car j'avais des aigreurs d'estomac, et il faisait chaud dans le gîte.
Par deux fois, il a plu au cours de la nuit. Comment sera le chemin ce matin ?
Comme d'habitude, dès 6 heures, presque tout le monde s'active. J'en fais autant.
Mais j'attends néanmoins 7 h.10 pour partir car, à ce moment là, il fait à peine jour.
Le ciel est encombré de nuages, et je pars en configuration pluie ; couvre-sac mis et parapluie à portée de main.
Après un dénivelé agréable dans la forêt, l'itinéraire restera sur un plateau vallonné avant de redescendre vers Ponte de Oliveiroa.
On chemine dans la Galice profonde. Le chemin traverse beaucoup de hameaux, qui sentent à plein nez l'ensilage. J'ai l'occasion de voir les 3 premières vaches Holstein dans un pré.
A certain moment, j'ai l'impression que je peux toucher les nuages. J'ai conservé mon pull tout au cours de la marche car le vent est froid.
L'itinéraire est mi-chemin et mi-route, mais très calme et silencieux. Même les chiens ne se manifestent pas bruyamment. Ils se contentent de regarder passer ces gens bizarrement accoutrés. J'en ai vu un, affalé au milieu de la route et qui ne bougeait que la tête au passage d'une voiture.
Juste au moment de descendre vers Ponte de Oliveiroa, le ciel s'est dégagé, et j'ai pu voir, au loin, le barrage sous le soleil.
Oliveiroa est un très petit village. Il doit y avoir plus de vaches que d'habitants. Nous ne respirons pas la rose, mais plutôt l'ensilage.
Au « menu del dia » du restaurant « As Pias », soupe puis potée galicienne accompagnée de la bouteille de vin rouge. Avec le café, on a droit à la bouteille d'alcool blanc sur la table ; on se sert en fonction de ses désirs.
Après le repas, j'ai effectué une bonne sieste. Il faut avouer qu'il n'y avait rien d'autre à faire dans le village.
Sur le soir, beaucoup de personnes, avec des sacs à dos, sont arrivées à l'albergue privé et public. Je pense qu'un grand nombre n'a pas effectué les 33 kilomètres de l'étape du jour. D'ailleurs, le Danois qui est arrivé en même temps que moi à l'albergue, m'a dit avoir pris le bus jusqu'à Oliveiroa.
L'esprit des occupants de l'albergue n'est plus le même qu'avant Santiago. Et c'est le week-end.
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